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La boucle est bouclée.

(Il semblerait que je sois arrivé aux limites de stockage des photos, ce sera donc texte seulement…)

Levé vers 6h, je prends mon petit dèj ‘coca japonais’ et gâteaux. Bon ça fait boisson vitaminée comme goût.

Je laisse mon sac sur place et je prend le strict nécessaire pour aller au bekkaku no20. Et oui le 88 sera bien le dernier temple à découvrir.

Shingo va lui directement vers Tokushima, nous nous quittons après quelques minutes de marche.

Et je commence par une grosse demi heure pour descendre vers le début de la piste. Si je prends par la route j’ai 30km aller-retour pour aller au Bekkaku 20. 13km par le sentier.

Oui ça va monter et descendre sec. Je dois me séparer temporairement de mon parapluie au pied de la montée, c’est soit les bâtons soit le parapluie et comme il ne pleut pour l’instant pas et que de toute manière c’est en forêt le choix est vite fait.

Je commence à monter à 7h10.

Je vais faire court. C’est très brumeux donc à part quelques jolies fleurs/arbres je ne verrais rien. Ça monte et ça descend très sec par endroits, où il y a d’ailleurs des cordes car les bâtons ne suffisent pas.

Après 2h40 de montée, et après être passé par le sanctuaire Shinto au dessus, j’arrive au temple dans une ambiance fantomatique tellement la brume est dense.

Je vois le moine pour mes tampons, son frère parle quelques mots de français. Je prends mon bento petit déjeuner acheté hier et je repars par où je suis venu… pour une descente sous la pluie.

Une seule glissade au compteur quand j’arrive en bas mais du coup je suis pas mal mouillé… :/ Je récupère mon parapluie et range les bâtons, c’est de la route maintenant. ^^

Je suis de retour au musée des télescopes pour reprendre mon sac vers midi. Il n’a pas bougé. Le restaurant là est fermé, mais j’en trouve un quelques kms plus loin pour déjeuner.

Et puis après une dernière petite montée c’est l’arrivée au no88. Il est dans la montagne mais il y a quelques boutiques et restaurants autour.

Il pleut toujours. Je vois un monument rempli de bâtons de pélerins. Beaucoup le laissent ici.

Quelques pèlerins marcheurs japonais prennent des photos de leur présence. Grands sourires. Un peu la même ambiance que les pélerins à Santiago.

Et puis je repars… Et oui ce n’est pas encore fini, le henro est une boucle et je n’ai pas encore ‘bouclé’.

Je ferais finalement 20km de plus pour arriver à 18h40 au temple no10 Kirihataji qui semble absolument désert au crépuscule.

Ce n’était pas prévu mais la hutte où j’avais prévu de m’arrêter était vraiment pas top et de plus en m’arrêtant plus tôt il aurait fallu gérer le froid… Et oui j’étais mouillé.

Au lieu de ça je finirais sec à force de marcher et je retrouverais Shingo et 2 autres Henro dans la hutte près de Kirihataji.

On échangera un peu autour de café et bières avant d’aller se coucher. C’est tout de même mieux d’avoir quelques Henros avec soi pour finir. 🙂

Le lendemain il me restera 5km jusqu’à la gare la plus proche… Il fait d’ailleurs beau ce matin là après 2 jours de pluie.

Shingo est de retour.

Norman me dépose à la gare où il m’a pris, je repars donc… sous la pluie. C’était prévu, mais ce qui ne l’était pas c’est que demain il pleut également…

Norman m’a donné un parapluie quand j’ai voulu récupérer celui de l’autre Norman henro. Du coup je vais essayer le parapluie…

Me voilà donc à longer la route jusqu’au no86. Yusuke m’a dit que le jardin zen avait été réalisé par un grand jardinier.

Mais bon voilà il pleut bien et le jardin est à moitié inondé…

Alors bon je slalome un peu entre les flaques mais ce n’est pas les conditions révées pour la visite.

Du coup je repars, après une pause technique, vers le no87… et oui 87.

Mais il n’est pas encore tout de suite, 86 est au bord de la mer, pour 87 il faut repartir dans la montagne…

Où je passe devant une toute petite hutte bien foutue. Trop tôt.

Et après un bon déluge vers midi je m’arrête dans un restaurant de udon. Ça réchauffe bien. Je constate que le parapluie et le pantalon imperméable c’est une combinaison qui à l’air de fonctionner… Sans que j’ai trop chaud dessous !

Et je repars. Je m’arrête d’abord au supermarché du coin pour les courses et me voici au 87.

Mais là non plus je n’y reste pas trop longtemps et je continue à m’enfoncer dans les montagnes…

Il pleut sur les rizières… et sur mon parapluie.

Et après être remonté jusqu’à un lac retenue d’eau, je le contourne pour arriver à…

La maison du Henro où ils ont fait un petit musée, offrent thé et gâteaux, et remettent un diplôme d’ambassadeur du Henro.

Il y a même un énorme Diorama de Shikoku avec la position des 88 temple. Ci-dessus vu de l’est, on voit surtout Tokushima (la vallée avec la rivière) et Kagawa le nord de l’île à sa droite.

Et là je retrouve Shingo qui marchait dans l’autre sens jusqu’à Matsuyama… Il a fait vite et le voilà ici en même temps que moi.

Nous repartons ensemble quand nous réalisons que nous avons prévu le même endroit pour dormir.

Nous y arrivons vers 17h30 après une nouvelle pause café gâteaux… quelques dizaines de mètres avant d’arriver.

On s’installe tranquille, le linge à sécher…

Puis on passe à l’apéro. J’avais 2 bières, Shingo les gâteaux apéro.

La hutte est en fait un grand préau avec des toilettes à côté sur le site d’une ancienne école primaire. D’ailleurs le soir on voit passer quelques personnes qui vont jouer au volley dans le gymnase de l’autre côté des toilettes.

Shingo dormira sur la table. Il dort tout habillé et sans sac de couchage ni matelas de sol… ça à l’air rude.

Moi je mets mon matelas et sac au milieu de ce présentoir. Je ne risque pas de tomber. Oyasuminasaï !

Ritsurin Koen

On a beau être dimanche, pas de gymnastique matinale devant ma tente. Les terrains de foot à côté sont aussi vides, bon à 6h30 c’est normal…

Mais bon l’accoustique sous le pont est bonne semble t-il, donc le monsieur là vient chanter de l’opéra.

Bon je plie et départ. Direction un konbini proche pour un café, et ensuite le temple no83 n’est pas loin.

Et ensuite j’ai la ville de Takamatsu à traverser… Aucun des konbinis sur le chemin ne semble avoir de coin pour se poser, le petit déjeuner se fera donc finalement dans un parking.

Peu après je passe au dessous d’une autoroute… Mais au dessus du carrefour… Et j’arrive finalement aux jardins de Ritsurin, l’un des plus beau du japon.

C’est dans ce jardin qu’ils ont inventé les bonzaï si j’ai bien compris. Ici la technique est appliquée à des pins, ce qui leur donne cet aspect carré.

Il y a de nombreuses variétés d’arbres et de pins en particulier… Ici celui sur le rocher de la tortue.

Il y a des guides bénévoles et l’un d’eux est venu avec et me donne des précisions interessantes.

Près de l’étang on trouve la maison du daimyō (seigneur), que l’on peut aujourd’hui louer pour des mariages. Il y a aussi des tour en barque…

Mais le plus étonnant, c’est que tous les 20 mètres la vue change complètement et qu’on a l’impression d’être dans un autre endroit.

Et le guide m’a emmené pour finir avec la plus belle vue du parc.

En panoramique ça ne donne pas grand chose de plus…

Je continue un peu dans le parc et puis me voilà reparti.

Je traverse donc le centre et là vers 12h je passe devant…

Et oui un restaurant de sushis sur tapis. Allez hop.

Et je m’arrête éventuellement 14 petites assiettes plus tard. 28 sushis pour 1400¥.

Un peu plus je passe devant un restaurant de Udon… Ah oui mais je suis repus là. 🙂

Et no84 m’attend là-haut sur son plateau.

Et bientôt ça monte…

Mais bon pas très haut. Le temple a un aspect Shinto.

Mais c’est bien ici. Et avant de redescendre, voici la vue du no85…

De l’autre côté de cette petite baie. La descente est abrupte, je traverse un pont et je remonte de l’autre côté.

Je fais mes petites prières et je redescend. J’ai rendez-vous près d’une gare…

Ce soir je serrais chez Norman qui s’était proposé pour me garder mon 2ème sac (J’ai finalement trouvé une autre solution).

Il part en vacances demain avec sa famille, et il faut donc vider le frigo. Il y a là un autre Norman qui vient de terminer le Henro.

La soirée sera sympa et je ne serais pas au lit tôt. 🙂

La fin approche.

Levé à 6h pour le petit dèj digne d’un ryokan. Ça cause ça cause et du coup on ne part que vers 7h30…

Et c’est donc parti vers no79, mais d’abord il faut traverser la ville. Une longue ligne droite.

Et même une partie couverte.

Puis on approche d’une colline.

Et voilà no79 qui semble être mélangé avec un sanctuaire shinto. Droite et gauche le temple, au milieu le sanctuaire. Enfin je crois. :S

Bon j’y passe un moment un peu confus. Éventuellement je repars vers le suivant… Ça y est on arrive à 80.

Et puis sur une petite route soudain un embouteillage, plein de bagnoles et de gens, et même 2 gars qui essaye de gérer la chose. Ils vont tous à… et oui un restau de Udon. Voilà la queue.

Bon je ne m’y arrête pas hein…

Par contre après une pause café dans un konbini je retombe sir une halte henro organisée juste devant le no80. Thé, gâteaux… sympa.

Et je traverse la route vers le 80. Le hondō est bien visible…

Le daishidō cette pagode à deux étages. On ne peut y prier que par l’intermédiaire de la corde qui rejoint la statue de kobo daishi.

Il fait chaud, et je commence ensuite l’ascension vers no81 sur le plateau au dessus.

Toujours sous les arbres.

Des marches…

Et même une deuxième vue plus haut. C’est byzance!

Je longe ensuite une route, puis un sentier pour arriver au 81.

Il y a le tombeau d’un empereur assassiné ici… Je ne suis pas sûr de l’avoir vu…

Je fais par contre mes prières comme eux… et je repars vers le suivant de l’autre côté du plateau.

Et là je retombe sur mon conseiller municipal vu à Utangura qui ne les fait pas dans le même ordre.

Pour éviter la grosse montée après no80, lui il la descendra!

De l’autre côté du plateau je retrouve une route et un restaurant tenu par une petite dame.

Et hop ce sera katsudon pour moi.

Je repars bien calé, et après une courte descente me voici au no82.

Enfin là-bas au bout des escaliers. 😉

A nouveau le tronc d’un arbre mort protégé de la pluie…

Et des arbres il y en a ici. 🙂

Bon l’heure tourne, je repars vers le Bekkaku no19.

Je redescends donc côté mer…

Je passe le long d’arbres à fruits pré-emballés?

Les vues sont sympa et j’arrive au temple à 17h alors qu’il allaient plier boutique.

Je fais mes prières, je vais faire tamponner mon livre… Et je repars pour quelques km.

Et quelques temps plus tard me voici dans un parc à 2 minutes d’un supermarché.

J’y fais mes courses, j’y mange et je retourne planter ma tente sous un pont.

Ce sera ma vue au petit matin. Oyasuminasai !

Utangura.

Levé tôt dans mon parc, il faut dire il y a une gare juste à côté, je pars vers le bekkaku no17… et oui il vient après le 18.

Petit dèj au konbini de l’autre gare, choc ce n’est pas ouvert 24/7, je dois attendre 6h30 pour avoir mon café.

Et puis me voilà en route… attention les poissons du coin sont en manif.

Je tombe à un carrefour sur une pâtisserie… allez je craque et je prend non pas anpaman mais ceci:

Ça ressemblait à un croissant aux abricots, mais en fait c’est plutôt une brioche.

Mais ça passe bien… D’ailleurs dans la pâtisserie ça défile.

Je repars et une heure plus tard j’arrive à destination… Le temple est construit juste à côté d’un immense réservoir construit ou reconstruit par kukaï.

Une petite calligraphie et je repars. Je recroise Riisa près de la pâtisserie et je reviens à kotohira.

Il est l’heure de déjeuner, et hop Udon et tempura.

Dans le restaurant où travaille ce jeune homme qui m’à mené jusqu’au restaurant… que je cherchais. 🙂

Des idées de recettes ? et voilà !

Bon je n’ai pas avancé vite ce matin, il va falloir s’y mettre.

No76 avec son petit bonhomme doré.

Et plus loin no77.

no78 est plus loin, je passe donc…

Pas loin de chantiers navals.

Et puis je tombe sur un festival au pied de la colline du château de Marugame. Golden week il y a beaucoup de festivals, j’avais vu des stands en préparation il y a deux jours ailleurs, mais aujourd’hui c’est ici. Je m’attarde un peu.

Je dirais que 2/3 des stands c’est pour de la nourriture. D’ailleurs je prends fe takoyakis.

Des groupes de musique et aussi ceci.

Je n’ai pas essayé. 😉

Et me voilà reparti vers no78.

Et je tourne un peu trop tôt, du coup dans ce temple il ne semble y avoir qu’une jeune femme.

Mais 300m plus loin c’est bien le bon temple.

Et près du Daishidō, un mystérieux escalier descend sous terre…

Des milliers de petites statuettes de bouddha sont alignées en gradins… Chaque statuette représente une personne défunte(?). Il reste d’ailleurs de la place pour d’autres statuettes.

Et un autel se trouve de l’autre côté de ce couloir carré.

Mon logement de ce soir est tout près et très connu. Je demande dans la rue à 4 dames qui m’indiquent la maison.

Me voici au Zenkonyadō Utangura. Je n’ai pas réservé mais il y a de la place. Et la dame me propose rapidement de prendre ma douche/bain.

Et alors que les autres Henro, tous japonais, arrivent, une des dames rencontrées dans la rue arrive (mon hôtesse à gauche, et mon intervieweuse à droite).

Elle fait partie de l’association franco-japonaise du coin et souhaite faire un article sur un français faisant le Henro.

Ça doit durer peut-être 25 minutes, y compris photos, pendant que d’autres Henro arrivent.

Et bien sûr elle n’est pas venu les mains vides… Saké de riz noir, ainsi qu’une des petites coupe de saké que son grand-père, dont c’était le métier, faisait. Les petits sacs ont été fait par sa mère, et le saké ce sont des amis.

Et ensuite forcément je partage le saké avec les autres Henro. En t-shirt noir une nonne de koya-san, à côté un conseiller municipal de Saijo City où j’étais il y a quelques jours, et 2 retraités de Hiroshima.

Puis je vais faire mes courses pour dîner avec les autres, toujours dans cette pièce.

Et à 21h notre hôtesse nous indique qu’il est temps d’aller au lit. Il y a une pièce pour les hommes et une pour les femmes… Nous n’aurons pas besoin de l’étage.

Invasion de touristes.

Bon cette nuit le vent s’est levé et comme ma tente n’était pas plantée mais posée… Forcément des 3-4h du matin ça secoue.

Et oui la scène laisse passer le vent. 🙂

Donc tout plié et départ dès 5h45… Une grosse journée m’attend.

D’abord il faut monter au no71 qui veut nous faire croire qu’il a plus de marches que le bekkaku no15.

Peut-être mais je doute…

bref j’arrive au daishidō.

Il faut se déchausser et rentrer dans le bâtiment. La boutique est là de même que le bureau.

L’autel principal.

Et à l’opposé ce petit autel taillé direct dans la roche. Une petite prière ici aussi.

Je me fais ensuite expliquer comment trouver le chemin vers le bekkaku no18… Et en ressortant je tombe sur Riisa. Elle part devant moi, je dois encore aller voir le Hondō qui est une palanquée de marche au dessus du chemin.

Elle a 5 minutes d’avance et pourtant je ne la reverrai pas de la journée.

La montée se fait bien ensuite et la descente est difficile, parfois dans le lit d’un torrent.

Et après être arrivé en ville je me perds un peu, avant d’arriver au bekkaku no18. C’est ici que Kukaï serait né et aurait passé sa petite enfance.

Mais bon à l’entrée ce sont 2 sumos qui sont là. Non non c’est le bon temple, il m’ont donné mon tampon.

Mais bon pas loin il y a cette pagode, je fais un détour (en fait j’aurais dû passer devant)…

En fait comme le temple principal est coincé entre la mer (juste derrière) et la route, ils ont construit le daishidō ici.

Et puis tout un complexe… dont la pagode qui est perdue au milieu des arbres.

Et puisque je suis dans le coin, et que c’est sur la route, je vais voir ce petit temple, la maison de la mère de kobo daishi qui est aussi devenu un temple.

Ensuite c’est reparti vers le no72… Mais avant je passe dans un coin avec ce genre d’établissements…

Hotel Myth 999 et autre noms évocateurs du genre… Les fameux ‘love hotels’ japonais?

Bref ils y en a quelques uns dans le coin. Et puis je trouve un Konbini pour le petit dèj.

Je regarde d’un mauvais œil le toit là-haut sur la colline… No72 et 73 sont tout proches, et 73 est au dessus de 72…

Et me voici donc au no72.

Et finalement no73 n’est pas en haut de la colline, juste un peu au dessus.

Et alors que je me dirige vers no74…

Je rencontre Shingo qui va dans l’autre sens. ‘Bonjour’. Surpris je réponds de même. ‘Pierre-san’? Euh oui.

Il m’explique alors qu’il a rencontré Yusuke il y a quelques jours, il a parlé de moi et depuis il dit bonjour à tous les gaï-jin qu’il croise. Et ça marche. On prend la photo et on repart chacun de son côté.

Je passe par no74 et je continue jusqu’à un restaurant à Udon. Et là…

Tu rentres, tu prends un bol comme la petite mamie à droite et tu te mets dans la queue. Ensuite tu dis combien de tempuras tu vas prendre à une mamie qui bosse ici. Elle te donne tes udons. Tu les mets dans une passoire et 6 secondes dans l’eau bouillante. Tu ajoute le bouillon ensuite, les oignons et le gingembre, puis tu rajoutes tes tempuras par dessus (comme le monsieur à gauche).

Tu es servi tu prends une table, ou tu vas au bar, ou sur le banc à l’extérieur et tu manges tes Udon. Miam.

Et au final tu ne payes pas parce que tu es un henro à pied et qu’il y a un monsieur du coin qui prend ton repas à sa charge. Merci Monsieur.

Et tu repars aussi avec des bonbons parce que tu es henro à pied. Du coup je fais 3 osamefuda pour les 3 dames avec qui j’ai ‘parlé’.

Et un peu plus loin il y a no75 Zentsuji où Kukai a grandi. Le plus gros temple sur le Henro. Là ou 68 et 69 partage le même lieu, Zentsuji est divisé en deux temples est et ouest.

Le temple est a les 2 camphres que kukaï cite dans un de ses livres auprès desquels il jouait.

Le temple principal à gauche, l’autel de la cloche au milieu, et une pagode 5 étages sans fenêtres dans laquelle on peut monter… Enfin si on veut bien faire la queue.

Entre les 2 deux petits temples et surtout l’ensemble est cerné de commerces… D’ailleurs la ville s’est développée autour du temple. Elle s’appelle… Zentsuji.

Le temple ouest a plus de bâtiments, d’ailleurs l’ensemble a 27 bâtiments classés.

J’y passe une heure mais je ne m’attarde pas… C’est golden week et il y a beaucoup de monde.

Ensuite je suis une voie ferrée pendant 5-6 km jusqu’à Kotohira. Je décide de visiter le temple Shinto de Kotohira…

Jusqu’au moment où je vois la rue qui y mène. Il est apparemment connu dans tous le Japon comme sanctuaire principal des gens de la mer… Et donc il y a beaucoup plus de monde qu’à Zentsuji.

Du coup je fais le tour de la ville.

Son pont couvert.

Sa lanterne en bois de 27m de haut. Elle servait de phare autrefois.

Je goûte un truc très calorique apparenté au takoyaki.

Le soir je retrouve K2000 dans une rue sombre…

Et ensuite je vais (mal) dormir dans le parc de la lanterne… Il y avait mieux près du pont mais pas de prise de courant pour recharger le téléphone…

Petite journée.

Levé tôt pourtant, me voici sur la route à 6h30. Avant d’aller au no68 et no69 tous proches, je vais faire un détour par un belvédère.

Non ce n’est pas pour la vue de Kanonji au sud… C’est pour l’attraction de kotohiki parc.

Cette pièce en sable fait 360m de circonférence. Il la réarrangent tous les ans.

Et de nuit elle est éclairée… J’aurais pu venir hier soir… :/

Ensuite je vais au sanctuaire Shinto tout proche. De jolies vues également. Puis je redescends vers no68 où j’arrive par le haut.

Là je retrouve les habitués… Anthony, Gal, et Riisa.

Sur mon plan 68 et 69 sont d’un côté et de l’autre de la rue. En fait ils partagent le même espace.

no68.

no69.

Ils ont même des bâtiments adjacents.

Jolies sculptures sous le toit de la cloche…

Puis je repars vers no70. Et là je réalise que depuis hier (probablement) les tendons de mon genoux droit me tirent… Un début de tendinite, il va falloir gérer ça.

En attendant je remonte le long de la rivière…

Parfois même sur de l’herbe. 🙂

Et puis no70 pointe le bout de son nez… Sa pagode par contre….

Un henro japonais remarque que je n’ai ni la bougie ni les bâtonnets d’encens et me les offre donc.

Voilà ce sont mes bâtonnets qui se consument là.

Un petit autel shintô semble t-il, avec un toit en chaume ou quelque chose de ressemblant.

Je repars, la journée va être courte. Je fais une pause café dans la cabine de ce chantier. Oui les henro sont bienvenus ici, c’est très visible.

Le chantier a aussi de nouvelles barrières…

La dernière on dirait même de la pub!

Je ne m’arrête pas dans ce bon restaurant, il est trop tôt… Mais vers midi je trouve un boui-boui qui fait des udon pour ouvriers.

Bien calé après ça.

Et quand je dis ouvrier je veux dire que je suis le seul pas en uniforme. 🙂

J’arrive à la michi no eki où je reste ce soir il doit être même pas 13h. Gal est déjà là, on prend un café.

Et ce coup-ci je pense à le prendre en photo ! 😀

Les reste de l’après-midi?

  • Blog. 4 articles fait ce jour.
  • Planification de fin de henro.
  • Onsen. le genoux passe du temps dans le bain à 18°C.
  • Autres recherches sur le net.
  • Tour du coin pour voir où je vais planter ma tente ce soir.
  • Ah et je dîne au Onsen aussi, il font restaurant.

Oui il y avait un parc d’attraction ici juste à côté avant. Je mettrais ma tente probablement là tout à l’heure.

Maintenant il me reste à mettre tout ça en ligne, dîner, et aller ‘planter’ ma tente, en espérant que le repos du jour fasse oublier à mon genoux son début de tendinite.

Réponse demain! Oyasuminasaï!

Chaude journée.

Bon je suis le dernier à sortir du tsuyado et à partir, mais avant voici quelques photos de Unpenji puisqu’hier…

Alors il y avait des moulins à prière que je n’avais pas vu avant.

Plus haut une pierre sculptée. J’ai complêtement oublié les temples…

Faut dire c’était le matin avant le café et il y avait eux…

De plus près ça donne ça :

Ah et puis il y a lui aussi…

Sur son piédestal il atteind les 1000m tout rond dit le poteau en bas…

Et on peut monter à la base de la statue…

A l’ouest et à gauche la piste de ski juste à côté. Et le télécabine pour monter au temple tout à droite.

A l’est et à contre-jour… ça aurait été mieux hier soir forcément.

Au dessus.

Ensuite départ vers 7h30 et descente quelque peu usante jusqu’à la base de la télécabine.

Vous voyez juste à droite du pylône au sommet ? Voilà j’y étais au réveil.

Ensuite je descend vers le bekkaku no16 qui est juste plus loin. Sur la route un vestige. On dirait un Blockhaus et une tour de guet…

Et me voici au temple. Il commence à faire bien chaud et ça tape dur.

Derriere l’un des bâtiments, un lion desormais seul garde 5 petits autels.

Il est environ 11h quand je tombe sur un restaurant à udon. Je vais en manger pas mal ces prochains jours, c’est la spécialité de Kagawa.

Recommendation? Il me sert des froids, ce qui va très bien par ce cagnard.

Du coup j’en reprend un deuxième. Le tout pour 640¥… La ruine. 😉

Du coup en repartant je ressens beaucoup moins la chaleur.

Je passe dans une petite rue, je dis bonjour à monsieur, madame arrive en 10 secondes avec une canette de thé frais.

Et plus loin, quand je rejoins le chemin officiel je tombe sur Anthony l’ardéchois.

Il a du s’arrêter quelques jours sur tendinite et du coup on se retrouve… Ça doit bien faire 1 mois qu’on ne s’était pas vus.

Ce temple est aussi connu pour cet arbre…

Il y a là aussi un Italien et un Israélien et d’ailleurs c’est en même que ce dernier que je repars.

Il fait moins chaud désormais et le vent se lève, les poissons volent bien. 🙂

On commence à rentrer en ville. Le coiffeur ‘bad nice’ je ne sais pas si j’essayerais. 😉

Je quitte Gal qui doit attendre quelqu’un pour rejoindre le Zenkonyado où il dors ce soir.

Moi je trouve une laverie et hop tout à laver. Comment ça tout? Et bien je met la veste et le pantalon pluie pour rester décent et pendant ce temps tout y passe. 🙂

Ensuite je remet mes vêtements légèrement mouillés sur moi et ça sèche vite. Le reste il va falloir que j’étende quelque part.

Je poursuis ensuite vers le no68 où j’arrive pas si tôt que je pensais. Le temps d’aller au Onsen proche (Je tourne un peu avant) et il est déjà 18h.

Mon linge n’étant pas sec je me rechange pout l’autre paire encore mouillée en sortant du Onsen. L’essentiel sera sec ce soir. 🙂

Ensuite je vais vers le supermarché pas loin où je me lâche. Il est 19h et tout ce que j’achète est à 30 à 50% moins cher.

Bon j’avoue les 4 trucs plus petit ce sera pour le petit-déjeuner.

Et ensuite je vais donner mon récital.

Et oui il y a une scène en plein air dans un parc juste là. Ça sera très bien. La photo est au petit matin.

En haut du Henro.

Départ vers 6h30 ce matin, je remonte sur la route et je vais au konbini 2km plus loin pour le petit déjeuner et les courses. Aujourd’hui aucun ravitaillement après les 8 premiers km.

Il vend des pneus?

Ça vous rappelle quelque chose?

La rivière est retenue, en amont c’est calme, en aval plus animé.

Et puis je traverse de l’autre côté pour la montée vers le bekkaku no15.

Non pas en télécabine. 😉

Plutôt ce genre là, avec une jolie vue bucolique au milieu.

Et puis j’arrive à cette porte… Bizarre les pylônes de la télécabine vont plus haut. Je suis rejoint par la henro vue en bas.

Et de fait juste après la porte…

C’est pas pour tout de suite…

Et puis on arrive à un pont… Les escaliers commencent juste derrière. Ouais ouais ouais…

S’en tape une bonne palanquée et on arrive à une première plateforme. On arrive de la droite, on dirait que ce n’est plus très loin.

Et on éclate de rire en même temps.

En haut on arrive au bureau du temple, le temple lui est…

Oui mais ça valait le coup!

Et en regardant de plus prêt… Oui ici ils ont sculpté le bois.

Et on revoit également les deux cocos vu de chaque côté du pont plus tôt.

On dirait du Shinto. D’ailleurs ce temple est apparement le sanctuaire interne d’un sanctuaire Shinto.

Bref sculpté comme il est il est magnifique. Et certaines des structures plus petites le sont aussi.

Et bon comme on a commencé à rire avec les escaliers, on fait 2-3 photos avec Riisa.

On redescend ensuite pour nos caligraphies. Après nos chemins divergent.

Le moine m’explique comment rejoindre la route depuis le temple. Il me fait un petit plan.

Ça sera exactement ça!

On se dit tous au revoir, le moine m’offre une pâtisserie. Et c’est reparti.

La vallée en dessous…

Moi je vais par là. 🙂

Je m’arrête 1 grosse heure plus tard pour déjeuner. Ahhh ça va mieux.

La pâtisserie offerte est sympa et malgré son apparence n’est pas bourrative.

Plus loin, à un intersection, je demande mon chemin. Paf douvle ossetaï, j’ai des gâteaux pour quelques jours. Merci!

Le fameux Mamushi (vipère du coin, 30cm de long ici). Celui-là n’ira plus nul part.

Je passe près d’une école primaire fermée… et un robinet, je fais le plein.

Mais mais mais, oui le 30 avril il reste des cerisiers en fleur là-haut dans la montagne !

Et ensuite ma batterie rend l’âme.

J’arrive à Unpenji, no60, peu avant 5h. A 915m c’est le somment du henro. Pas la montée la plus dure cependant, juste long et raide par endroit.

Il y a de la place au tsuyado. Tant mieux, sous la tente à 900m il aurait peut-être caillé un peu quand même.

Avec moi Lila une savoyarde et Kazuki un japonais de 68 ans. On cause un peu et on dîne avant de se coucher…

Ossetaï Ossetaï.

Très bien dormi dans mon petit parc, pas un chat ni une voiture à passer dans la nuit. Pas de tente à ranger donc à 6h45 je suis sur la route.

Ça monte un peu, no65 est un peu en hauteur…

Puis on veut me faire croire qu’il y a un sentier… Mais non en fait on rejoint une route d’où il y a une belle vue.

Et pas trop loin après, voici no65

Et je vais ensuite demander mon chemin au bureau du temple. Il y a du monde devant dont un pélerin qui fait la totale.

Le livre avec les calligraphies. La veste du pélerin aussi caligraphiée, et…

Le rouleau de parchemin aussi caligraphié. Là sur le reposoir où il sèche.

Finalement c’est mon tour et c’est bien le chemin que j’avais repéré… Mais je préfère être sûr.

Des marches juste pour faire croire puis un sentier qui monte plus ou moins raide.

Et 50 minutes plus tard me voilà en haut, ne me reste plus qu’à redescendre.

Note pour plus tard… Quand tu descends 500m sur 2km, c’est du lourd.

Au début c’est gentil… Après tu fais du ski sur feuilles… Sauf que les cailloux sont cachés dessous.. :/

Des lanternes, tu crois que tu arrives…

Mais en fait il me faudra encore 30 minutes… Florilège.

Oui ça fait montagne hein. Je vous ai déjà dit que les bâtons c’est vachement bien? 😀

Bref la descente m’aura pris plus longtemps que la montée… Heureusement qu’il ne pleuvait pas.

J’arrive évidemment après un double volée d’escaliers à descendre.

Mais il est très beau et différent. Il faut se déchausser et rentrer dedans.

Tout droit et escalier à gauche au bout.

Et à droite en haut, puis première à gauche là.

Au fond à gauche le Hondo (çi-dessous le panoramique). À droite un coin détente. Tout de suite à gauche le moine qui réalise les caligraphies.

En repartant, par la route en dessous, Je me rends compte que le temple entier est à flanc de montagne sur pilotis.

Mais bon avec les arbres ça ne rend pas…

Et donc longue remontée par la route jusqu’à un col. Vu d’en haut ça donne ça, le temple était juste au dessus du niveau de l’eau.

Ensuite dans la descente je loupe un marquage et je me retrouve avec des sentiers à peine marqués et entretenus.

Je me reprends avant de m’engager dans une descente sauvage et aléatoire en forêt. Je reviens sur mes pas et fini par trouver le balisage un peu discret sur le côté.

Ça commence bien mais rapidement ça tourne au vinaigre.

Bref pénible et fatiguant pour les pieds… Je suis heureux (si si) de retrouver la route !

Je m’arrête ensuite à cette hutte ou 3 henros japonais discutent. Ils repartent avant moi… Mais ils vont moins vite.

D’ailleurs Dake-san profite de l’occasion pour me suivre. Un peu plus loin c’est le bekkaku no14.

Pendant que je fais mes petites prières, Dake-san cause avec les autres henros qui sont là…

Et fait ma pub! Ni une ni deux madame me donne 2000¥ et me souhaite bonne chance.

Nous repartons ensuite avec Dake-san qui me suit voire me précède malgré ses 73 ans.

Après un tunnel nous trouvons un restaurant de Udon. Ils viennent de fermer mais pour des henros et des udon pas de souci.

Je commençais à avoir faim… Ahh ça fait du bien. Dake-san paye les udon et me donne également 2000¥.

Il appelle également une amie sur Tokyo qui parle anglais et elle se propose de me servir de guide quand je serais à Tokyo.

Nous repartons repus mais 2km plus loin Dake-san a son logement pour la nuit, je continue donc seul.

Et puis je passe près d’une rivière…

Avant d’arriver à Awaikeda. Je vois un parc sur ma carte et un restaurant juste avant d’y descendre.

Allez Hop des Ramen (Yasaï ramen je crois bien. Excellentes)

En descendant vers le parc je croise des clients du restaurant… Ossetaï.

Le parc est en bord de rivière et bizarrement agencé… C’est pas terrible pour planter la tente.

Mais juste après il y a le parc de baseball et ses tribunes.

Qui ont des toilettes juste à côté. C’est couvert, il fait bon, je dormirais là. Il faut juste que j’attende qu’ils finissent… d’entretenir le terrain. 🙂

Et voilà mon palace pour la nuit!